Cécile, LIngénue Triomphante
Chaque fin dautomne, Roger Chambriard aimait à venir se ressourcer dans ce petit hôtel de la côte Ouest du Cotentin, particulièrement désertée par ses touristes familiaux et estivaux. Cette solitude saisonnière était devenue un rituel incontournable, surtout depuis que la patronne, une veuve sans charmes, avait recruté deux gourgandines particulièrement accortes pour serveuses. Cela faisait maintenant cinq ans que Maryline la blonde rondelette les nuits impaires et Jennifer la brune élancée les paires visitaient sa chambre. Elles avaient même accepté lors de la dernière nuit de lannée précédente de partager leurs faveurs ensemble.
Roger Chambriard était un acteur de cinéma à la carrière autant ratée au niveau du talent que réussie sur le plan financier. Après un début de carrière malheureux où il ne décrocha que quelques second rôles, il devait ce paradoxe au succès des séries télévisées reprises sur la chaîne Novelas qui enflammaient les ternes après-midi incultes des ménagères épuisées et des jeunes filles oisives. Son physique dhidalgo ténébreux au regard de chien battu et à la moustache de Zorro dont les aventures amoureuses étaient inévitablement douloureuses, remuait les coeurs et pas seulement eux des téléspectatrices en réveillant les illusions perdues des plus âgées et en suscitant les espoirs les plus romantiques des plus jeunes. Entre la veuve décrépite et les deux gigolettes girondes, on rivalisait de petites coquetteries et de regards mouillés pour conquérir lattention du célèbre pensionnaire de lhôtel des Embruns.
Lorsque ce premier jour de septembre notre don Juan des histoires à leau de rose se présenta à la réception, ce ne fut pas la patronne sexagénaire habituelle qui laccueillit mais une timide stagiaire de BTS dhôtellerie. Sen inquiétant auprès de linsignifiante employée, il apprit quelle était « en cure pour ses nerfs ». Les questions de la stagiaire lui firent comprendre que la petite ne lavait pas reconnu ou que, plus vraisemblablement, elle navait pas le goût de regarder les téléfilms insipides dont il était le héros.
« Vous ne me reconnaissez pas ? » ne put sempêcher de senquérir Roger.
Cécile tourna son visage vers lui alors que ses joues sempourpraient :
« Non monsieur je ne suis là que depuis trois semaines et je termine mon stage ce soir car ma patronne rentre demain. »
« Alors, Cécile dit-il en lisant son prénom sur son badge, je vous félicite. »
Celle-ci ouvrit de grands yeux étonnés derrière ses lunettes ce qui permit à la célébrité télévisuelle de remarquer un beau regard dazur.
« Soyez rassurée, cela prouve que vous ne perdez pas votre temps à regarder les stupidités faussement romantiques des séries où lacteur que je suis se fourvoie pour gagner sa vie. »
Il se passa quelques secondes avant que Cécile osât sourire avec une complicité toute timide qui charma son interlocuteur. Ce sourire permit au quinquagénaire dadmirer, encadré par des joues aussi écarlates que saillantes, un sourire large découvrant une dentition parfaite et des paupières qui, en se baissant, mirent en valeur des cils naturels très longs.
Laissant la jeune fille méditer sur ces premiers échanges, il monta se reposer dans sa chambre.
Il ne se trompait pas en imaginant que son comportement allait donner du grain à moudre au cerveau de la touchante ingénue. Effectivement lapparition de ce client qui nétait visiblement pas comme les autres intrigua beaucoup la jeune fille. Cet homme sorti dune autre époque pensait-elle avait quelque chose dintrigant : cette belle stature élancée pour un homme qui avait dû passer la quarantaine ; ce visage au charme désuet avec la raie de côté soulignée avec soin par des cheveux dun noir à lorigine suspecte ; ce regard moqueur et sûr de ses effets ; cette petite moustache entretenue avec un soin méticuleux soulignant une bouche fine qui découvrait des dents aussi blanches quil est possible et surtout ces mains de pianiste aux doigts longs et fins.
De son côté en prenant sa douche, Roger Chambriard ne pouvait écarter de ses pensées cette jolie réceptionniste. Le fait quelle ne leût point reconnue aiguillonnait sa curiosité et peut être même beaucoup plus que cela car son gourdin de compère redressait la tête à mesure quil se remémorait les charmes de la belle. Il avait eu le temps de discrètement jauger les rondeurs inégalement réparties du jeune corps. Sous le sage corsage blanc au col rond bien fermé, il fait remarqué les petites bosses dune poitrine quasiment juvénile et de ce fait très tentante. La taille était fine mais son postérieur si fessu, tendant avec exagération la jupette noire plissée, sappareillait par son volume disproportionné au visage joufflu à souhait. Gainées dans des collants beige sans grande finesse, les cuisses et les jambes trahissaient une rondeur certaine, perchées sur des mocassins que les petits talons ne pouvaient aider à corriger.
Ces pensées libidineuses avaient gonflées le chibre de Roger. Il dut les chasser car il devait être en forme ce soir pour accueillir dans son lit Maryline ou Jennifer et peut être même les deux à la fois.
Il descendit tard pour prendre son souper et la salle était presque vide. Les deux serveuses sen donnèrent à coeur joie pour rivaliser doeillades et de malice dans un ballet grotesque autour de sa table.
Ce ne fut que boutons de corsage volontairement rebelles pour ouvrir des perspectives sur les dentelles gonflées par leurs seins volumineux ; hanches ondulant comme des navires sur une mer démontée ; frôlements de tissus imprégnés à lexagération de parfums aussi bon marché que tenaces ; bouches arrondies avec gourmandise autour du crayon pour prendre commande ; soupirs et pâmoisons à chaque occasion.
En fait, Cécile pensait à son retour au Lycée qui était tout proche et à ce garçon avec qui elle avait accepter de « sortir » parce que cétait le premier qui lui avait manifesté un intérêt. Jusquà ce moment, sa timidité et le manque de confiance en son pouvoir de plaire avaient fait delle une fille repliée sur elle-même. Très vite elle avait voulu se donner entièrement à lui de peur de le voir se lasser et de labandonner. Il avait ce jour-là emprunté la voiture de son père et elle sétait laissée bousculer sur la banquette arrière. Il ly avait prise sommairement et sans précautions aucunes. Elle fut très déçue de ne ressentir quun éclair de douleur sous les halètements du garçon sagitant sur son corps sans quelle ne ressentît ce plaisir quelle éprouvait dans ses masturbations solitaires. Ce qui devait être dans ses espoirs une fête se transforma en cauchemar quand le petit mâle maladroit découvrit que la banquette arrière de la Mercedes de son père était maculée de sang. Depuis, elle sétait recroquevillée dans sa coquille de femme-. Cette situation sétait aggravée pendant ce stage où les deux serveuses qui avaient bien perçues le danger que représentait le charme en devenir de la jeune fille sétaient liguées pour la rabaisser constamment en laffublant du sobriquet de « la jouvencelle ».
Roger, qui avait pensé pendant son long voyage aux culs respectifs de Maryline et Jennifer, assises sur le lit à quatre pattes pendant quil les sodomisait tour à tour, passant des grosses fesses de la blonde au petit derrière pommé de la brune en leur arrachant à chaque fois des cris stridents de chattes en chaleur, commençait à porter son attention ailleurs, ne quittant plus limage de jeune madone de la réceptionniste.
« Puis-je r de votre gentillesse mademoiselle ? »
Aucune réponse ne put sortir de sa bouche aux lèvres ourlées qui souvrit de stupéfaction.
« Rassurez-vous, dit-il en souriant, cest un tout petit abus car jai lhabitude que lon me porte chaque soir dans ma chambre le vieux calvados qui fait une des réputations de cet établissement. Et, comme vos collègues ont disparu prématurément je ne vois pas qui dautre que vous pourrait le faire. »
Cécile haussa les épaules en signe de résignation, mais au fond delle-même, elle en fut ravie car elle avait compris en signalant aux deux serveuses larrivée de Roger Chambriard que leur intérêt pour lui nétait pas seulement professionnel. Elle avait là une revanche sur les railleries (la dernière étant une interdiction totale dapprocher lacteur) quelle lui avait faites subir, même si elle était loin de penser quelle pût les remplacer dans le lit de la célébrité.
Il fallut bien deux bonnes heures à Cécile pour fermer létablissement. Elle mit sur un plateau la bouteille de vieux calvados et un verre à digestif immense. Elle ajusta tant bien que mal son chignon et monta lescalier. Elle espérait se débarrasser très vite de cette dernière corvée pour aller faire sa valise, heureuse de quitter cet hôtel assez sinistre. Elle fut surprise en entrant dans la chambre par laccueil de Chambriard : il avait revêtu une robe de chambre en cachemire ocre et parme et ses pieds étaient nus dans des mules assorties. Elle rougit une première fois en osant penser que son corps létait peut être aussi sous le vêtement. Ce dernier samusa beaucoup de son trouble si apparent et se régala de la voir ainsi mal à laise avec sa tenue de petite fille trop sage.
« Dîtes-moi Cécile quel âge avez-vous ? linterrogea-t-il prudemment. »
« Oh monsieur on vous la dit ? répondit-elle spontanément. »
« Mais que devrait-on mavoir dit ? Répliqua-t-il en fronçant les sourcils, signe dune inquiétude toute masculine sur la possibilité quelle fût encore mineure. »
« Que jai vingt ans aujourdhui ! fit-elle en rougissant à nouveau. »
« Pas du tout ! Et cest une formidable surprise pour moi. Surprise que nous allons fêter ensemble si vous le permettez. »
Et sans prêter attention à la mimique embarrassée de Cécile il versa une bonne dose de calvados dans le calice à digestif. Puis il lui tendit le verre en lui disant « à vous lhonneur pour ce grand jour ! »
Dans ce qui fut plus un murmure quune déclaration, elle répond en rougissant à nouveau que cest la première fois quelle buvait un tel alcool mais elle nosa vraiment refuser et Roger put voir la jolie bouche souvrir délicatement sur le bord du verre jusquà ce que la brûlure du calvados sur lextrémité de sa langue la face frissonner. Elle retira ses lèvres laissant le rouge à lèvres rosé simprimer sur le bord du verre tandis quelle osa affronter le regard de lhomme un bref instant avant de tirer le voile de ses longs cils pour se protéger de la pointe dironie quelle crut percevoir dans léclat de ses yeux. Roger porta alors le verre à ses lèvres et, avant de goûter le breuvage, lèche avec délectation la trace de rouge à lèvres. Cécile ouvre ses grands yeux bleu étonnés devant le plaisir que semblait prendre lacteur en noyant au fond de sa bouche le vernis dans lalcool.
« Cest un peu comme si javais bu ce calvados dans votre bouche au lieu du verre », déclara-t-il en humectant de sa langue le bord de sa fine moustache. Avant quelle ne profère une réponse qui ne pouvait sortir tant était grande sa confusion, il ajouta : « Et si nous le faisions en vrai ? »
Cécile se raidit, ouvrit sa bouche de stupeur ce dont il profita pour déverser une petite gorgée dalcool en lui murmurant à loreille : « gardez un peu de cette liqueur sur votre langue que je vienne la paratager ». Aussitôt il caressa un instant la nuque de la fille en y appuyant toutefois fermement sa main et vola le baiser déguisé. Elle le reçut sans pouvoir sy opposer. La langue canaille de lhomme obligeait la sienne à accepter ce jeu dans un flot de salives mêlées à la liqueur. Entre lagression diffuse de lalcool au fond de sa gorge et celle beaucoup plus précise de la langue, Cécile flottait dans un bain de volupté inattendue. De son côté, Roger savourait les hésitations de la jeune fille maintenant maîtrisées par son savoir faire de séducteur confirmé mais peu habitué aux jeunettes. La fougue presque instantanée manifestée par la belle augurait une docilité précoce à lapprentissage .
Il se décolla avec peine de sa bouche en feu et il la vit pour la première fois soutenir son regard. Son visage rayonnant avait évacué la crainte de lhomme. Son sourire radieux effaçait leurs différences dâge. Roger lui sourit en conquérant triomphant, ce quelle perçut avec un réflexe qui lui fit poser ses
avant-bras sur sa poitrine. Elle ne paraissait pourtant pas bien grosse sous le corsage pudibond bien fermé jusquau col claudine. Lhomme sen amusait et porta le verre à sa bouche en la tutoyant pour la première fois : « à toi de venir boire dans ma bouche Cécile. »
Elle se surprit par le soulèvement denthousiasme que cette proposition lui procurait. Ce jeu lui plaisait et laidait à se libérer des interdits inoculés par son éducation. Elle sentait ses tétons confirmer par leur ardeur à se dresser son besoin subit de découverte de ses choses dont elle avait tout à apprendre. Alors quil gonflait ses joues pour contenir lalcool dans sa bouche, elle approcha ses lèvres si bien dessinées et Roger déversa le cocktail salive calvados sur la langue de la petite. Etourdie par lassaut plus liquoreux quaqueux, Cécile baissa toute garde pour se livrer définitivement au plaisir qui lattendait. Leurs lèvres restèrent soudées bien après la dissolution du fluide. Son chignon abandonna aussi sa rigueur pour laisser ses cheveux sétaler dans le désordre le plus complet sur ses épaules.
Alors quelle cherchait à prendre sa respiration, sans un mot, Roger lui saisit les poignets pour lui détacher les bras qui étaient restés prostrés contre son corsage. La robe de chambre de lhomme sétait totalement ouverte exposant un torse poilu comme celui dun ours brun. Il vit son regard surpris et porta les mains de la jeune fille sur ses pectoraux musclés. Il lobligea à y plonger ses petits doigts pour le caresser. Elle frémit en sentant les poils soyeux glisser sous ses mains et osa sattarder sur ses tétons. Un sourire bienveillant lui annonça la satisfaction de son partenaire. Elle baissa ses paupières car elle sentait ses joues sempourprer. Elle se raidit alors en découvrant sous le ventre un peu gras de Roger la longue bite circoncise dont loeil la regardait effrontément. Alors lhomme lui prit doucement la main et la posa sur son gland tout en la gardant entre ses doigts. Il lui fit ainsi découvrir la douceur et la rigidité du gland en lui appliquant son pouce sur le méat. La respiration de Cécile devint haletante. Elle sentait vivre sous ses caresses guidées la queue fine mais si longue. Beaucoup plus longue que celle de son petit copain qui lavait si maladroitement déflorée. Sous la direction de la main de Roger, elle apprit à laisser coulisser ses doigts sur la hampe qui palpitait sous ses allers et retours.
Ne voulant pas gâcher un tel début de soirée, Roger sentait que la délicieuse maladresse de la jeune fille allait le faire jaillir, aussi il interrompit la branlette improvisée et laissa sa robe de chambre tomber au sol. Il était maintenant nu devant la petite sagement vêtue. Il eut une pensée pour le déjeuner sur lherbe de Manet où les femmes étaient au contraire nues devant les messieurs en costumes. Belle revanche de la féminité se dit-il en souriant. Cela ne faisait pas sourire Cécile mais la gênait dans la mesure où linconvenance dune telle situation la culpabilisait. Un sourire généreux de Roger détendit sa conquête qui se raidissait devant labsurdité apparente du moment. Il porta ses mains au col du chemisier et en défit habilement les boutons de nacre.
Cécile se laissait faire en baissant ses paupières aux longs cils recourbés, offrant le spectacle dun assentiment honteux au déshabillage entrepris par le quarantenaire. Cest alors que Roger découvrit deux petits seins à peine cachés par un ersatz de soutien gorge dont les fines bretelles ne soutenaient que deux minuscules triangles de satin blanc plaqués contre une poitrine à la limite du ridiculement petit pour une fille de vingt ans. Elle nosait ouvrir les yeux car elle redoutait un désappointement de Chambriard. Elle attendit, tendue, angoissée et sourit quand elle eut pour réponse la bouche de lhomme qui se posa sur le frêle tissu pour lécher le bout dun téton qui se dressa avec une arrogance consolatrice. Il joua avec lui : le léchant, le mordillant, le suçant, lavalant par-dessus le satin bien inutile. Il fit subir au second le même sort. Les gémissements de la fille lencourageaient et il poussa son avantage jusqua ce quils se transformassent en petits cris mal maîtrisés et quelle sabattit en travers du lit abasourdie par la force du plaisir quil lui avait procuré.
Il profita de ce moment dapaisement pour écarter le corsage définitivement et enlever le soutien gorge à la fonction bien inutile. Il resta fasciné par la forme des deux petits seins posés sur le torse comme des chapeaux chinois surmontés de mamelons gonflés et de tétons insolents. La belle étant encore essoufflée, il la retourna à plat ventre sur le lit pour faire glisser la fermeture éclair de la jupe plissée. La rotondité des hanches et des fesses, contrairement à la verdeur de la poitrine, annonçait une maturité affirmée. En faisant descendre la jupette sur les fesses, cette opinion fut largement confirmée. Elles étaient rondes et bombées à souhait et tendaient à la perfection les collants beige sous lesquels une petite culotte blanche enveloppait le popotin avec une précaution au charme désuet. Les cuisses et les jambes confirmaient la rotondité de sa petite personne en enchantant son effeuilleur.
Roger ouvrit le lit et ils glissèrent tous les deux dans le nids douillet où leur corps se trouvèrent aussitôt pour un nouveau et long baisers, insistant leurs torses, leurs hanches, leurs ventres, leurs cuisses dans une communion totale. Tout en embrassant son partenaire, Cécile roulait son petit ventre dodu contre la bite tendue. Roger fit glisser les collants sous les fesses de la jeune fille et prit par une soudaine précipitation les tira en même temps que la petite culotte. La belle consentait en poussant des petits gloussements pleins de promesses. Elle fut bientôt nue elle aussi. Prête à tout !
Elle sourit aux anges quand le corps quarantenaire la couvrit. Elle sentit la caresse de son torse velu sur sa minuscule poitrine et éprouva une volonté de se soumettre à la force mature de cet homme dont elle naurait jamais osé espérer quil puisse la désirer. Elle fut presque déçue quand le corps lourd de lhomme glissa sur elle. Mais elle frémit quand le visage vint se nicher entre ses cuisses quelle lui ouvrit instantanément. Lart de Chambriard sut donner toute sa mesure pour porter la jeune fille au nirvana. Il la renifla, poussant même son nez jusque dans les replis les plus secrets de sa chatte ; il enflamma ses lèvres secrètes en agissant comme un soufflet de forgeron sur les braises ; il lécha chaque cavité sirupeuse de la grotte grande ouverte ; il suça les crêtes et protubérances en terminant sur le bouton irradié par les attouchements divers : il aspira, croqua, avala jusquà ce que Cécile sentit exploser son corps.
Ils dut se retenir pour ne pas la pénétrer déjà. Agenouillé à ses côtés, il lui embrassa les mains délicatement comme sil la vénérait. Longtemps il se fit protecteur de ce jeune corps qui venait de connaître le vrai plaisir. Lorsquil la sentit reprendre complètement ses esprits, il plongea sa main entre ses cuisses, lissant sa touffe fournie avant de glisser un doigt sur le clitoris qui manifesta aussitôt sa reconnaissance en la transmettant au corps entier de la belle qui sanima de soubressauts incontrôlés. Le beau regard bleu de la belle se troubla. Il posa sa bouche sur la sienne avec une douceur infinie. Elle sentit sa fine moustache la picoter et ses lèvres souvrirent dans un sourire confiant quil goba de sa bouche gourmande. Elle aimait la ferveur quil lui communiquait dans ses baisers. Sa petite langue le chercha, le trouva et il sut que le moment de la pénétrer devenait une urgence aussi bien pour elle que pour lui.
Son corps musculeux et poilu lenfonça dans le sillon moelleux du lit et elle sétala sous lui prête à le recevoir entre la douceur de la couche et la puissance mâle de lhomme. Il prolongea avec un raffinement démoniaque linstant final, la couvrant de son poids tout en bandant contre son ventre. Il avait écarté les cuisses pour mieux la serrer contre lui. Cecile coincée sous ce corps lourd était contrainte de coller ses cuisses lune contre lautre. Elle se laissait avec délice étreindre par le quarantenaire qui lenfermant entre ses bras et ses cuisses, écrasait ses petits seins pointus et faisait rouler sa fine et longue queue sur son ventre replet. Elle crut se liquéfier contre lui : son vagin était devenu une source intarissable ; ses cuisses perdaient leur élasticité ; son ventre abandonnait toute résistance tel un comprimé effervescent noyé dans le liquide ; ses chairs intimes abdiquaient face à la menace du glaive. Elle ne sappartenait plus, navait plus de bras pour le retenir ; plus de voix pour larrêter ; plus de raison pour pour le contenir ; plus de jambes pour le fuir
Elle nétait plus quun fluide prêt à absorber son dard et recueillir son venin bienfaisant.
Roger sentit le moment venu de lui écarter les cuisses pour planter son chibre au plus profond du jeune con bouillonnant de désir. Soulevant ses reins il la saisit aux hanches et son gland trouva instantanément lentrée de la corolle hospitalière. Il ralentit tant quil pût lavancée de sa bite pour occuper la voie visqueuse et frémissante. Cécile recevait le pieu dans sa grotte comme sil avait été créé pour elle seule. Aucune douleur, aucune imprécision, aucune appréhension ne vinrent rompre la béatitude dans laquelle la maîtrise de Roger lamenait. Il lui semblait que la queue de lhomme nen finissait plus de progresser en elle jusquà atteindre le fond de son puits où il resta un long moment raide et immobile après avoir poussé en elle jusquà linfini. Elle geignait tandis que la douceur des gestes de Roger contribuait à lui faire ressentir encore plus la force de son sexe de mâle. Il commença alors à visiter avec avec son gourdin le con de Cécile en le retirant pour mieux lenfoncer ensuite lui arrachant à chaque poussée des petits cris qui le réjouissaient. Il accéléra ses va-et-vient en sortant sa queue complètement pour mieux la remettre dans la chatte dégoulinante de la jeune fille dont les fesses accompagnait en cadences les mouvements canailles. Il la poussait presque au paroxysme et sarrêtait lorsque quelle lui criait darrêter, au bord de lévanouissement. Il recommença de lui imposer ce doux supplice un grand nombre de fois lorsque, ne pouvant plus se retenir, il devint sourd à ses suppliques pour léperonner une dernière fois en lui arrachant une clameur vite étouffée par une quasi perte de connaissance tandis quil giclait sur les poils de la toison et sur son petit ventre rondelet.
Cécile ne se réveilla quau matin. Couchée sur le flanc, elle perçut la présence du corps de Roger collé derrière elle. Elle entendait sa respiration et la sentait contre sa nuque. Mais ce quelle reconnut surtout cétait la présence du sexe en forme optimale posé entre ses fesses. Elle sourit, heureuse et comblée et encore plus fière de lintérêt que lui avait porté cet acteur de cinéma, même sil se disait raté. En fait il était peut-être un mauvais acteur mais il lavait faite jouir au-delà de ses espérances. En se perdant dans les souvenirs de cette nuit incroyable, elle sentit sur les poils de son pubis et sur son ventre les reliefs de léjaculation de Roger. Le sperme avait séché sur elle et elle trouva le contact très troublant sous ses doigts. Immanquablement sa main descendit entre ses cuisses et elle fouilla sa motte qui revint aussitôt à la vie. Elle remonta ses doigts maculés sur le sperme sec pour le diluer avec sa mouille. Cette petite toilette insolite lexcita au point quelle se mit à remuer son cul contre le dard dressé. La réaction de Roger qui faisait semblant de dormir jusque-là ne se fit pas attendre et cette fois, sans précaution aucune, il saisit de ses deux mains les petits seins de Cécile et lui fourra dun coup sa bite par derrière dans la motte trempée. Cet assaut indélicat fut autant apprécié par la belle que la délicatesse de celui de la nuit. Il jouirent très vite et ensemble mais Cécile ne fut pas anéantie cette fois par la force du plaisir. Tandis que Roger se rendit sous la douche, la jeune fille attendit, radieuse sur le lit, en savourant les instants quelle venait de vivre. Cest alors que lon frappa à la porte et que ses deux collègues rayonnantes entrèrent avec le petit déjeuner, découvrant Cécile nue dans le lit. Jennifer en échappa le plateau, tandis que Maryline, stupéfaite, lui cria :
« Mais quest-ce que tu fais là la jouvencelle ? »
Cécile avec la malice de lingénue triomphante répondit :
« Vous ne vous en doutez pas ? »
Lorsquelle se retrouva dans le train qui la ramenait chez elle, Cécile découvrit une enveloppe inconnue dans son sac à mains. Il y avait un billet de cent euros dedans
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